3 conseils pour éviter la productivité toxique et le burn out
Article mis à jour : Août 2025
En tant qu’illustrateur freelance, tu dois t’occuper de tout : tes missions, mais aussi ta communication, ta comptabilité, te faire connaître, chercher des clients… Dans la jungle actuelle, il faut beaucoup s’investir pour être visible. On a l’impression qu’il faut sans cesse produire plus. Alors voici 3 conseils précieux pour gérer ton activité d’illustrateur en évitant la productivité toxique et le burn out.
Ne pas s’éparpiller
Beaucoup d’artistes aiment faire mille et une choses, et pour commencer, c’est une très mauvaise idée… Par exemple, en voulant communiquer sur Instagram et LinkedIn, tu diminues tes résultats par rapport à si tu choisissais d’exploiter l’une ou l’autre plateforme à fond. En voulant faire des missions clients mais aussi développer ta boutique, tu dispatches ton énergie entre ces deux axes de ton activité qui vont donc se développer moins vite…
Le maître mot ? Se concentrer sur une chose à la fois. Par exemple, ta priorité pourrait être de chercher des missions clients en envoyant des emails pour présenter tes services. Ou développer ta présence sur Instagram pour faire connaître ta boutique. Quelle que soit ta priorité, il est essentiel de s’y investir pleinement. Autre exemple, si tu veux développer une boutique de stock, fais-le à fond et reste constant pendant plusieurs mois ! C’est comme ça que tu auras le plus de résultats.
Créer un planning et le respecter
Créer un planning solide et stratégique en amont, c’est la base pour s’organiser ! Tu peux créer un planning idéal à réitérer chaque semaine, ou prévoir une fois par semaine ce que tu vas faire les cinq prochains jours. Ce planning doit être réaliste, prévoir des pauses le midi, et des jours entiers sans travailler (samedi dimanche par exemple, mais pas obligatoirement).
Il doit contenir des tâches utiles, qui vont vraiment te faire avancer. Cela permet de travailler moins et mieux : il vaut mieux travailler 6h par jour sur des taches utiles plutôt que 10h sur des choses inutiles… Logique ? Pourtant, de nombreux illustrateurs gaspillent leur temps sur des tâches qui ne vont pas directement leur ramener des clients : passer des semaines à créer son logo et des mois à créer son site Internet…
Une fois ce planning créé, une grosse partie du travail est faite. Mais ensuite, encore faut-il savoir le suivre ! Parfois, tu n’auras pas envie. Parfois, la tâche prévue sera la prospection et toi, tu auras envie de préparer des posts Instagram… Il faut trouver l’équilibre très subtil entre discipline et flexibilité.
Avec le temps, tu pourras aussi adapter ton planning à ta façon de fonctionner. Il y a des moments où tu seras plus apte à faire des tâches énergivores, et d’autres où il sera plus adapté de faire des missions « faciles ».
S’autoriser à faire des breaks
Une semaine à Noël, deux semaines pendant l’été, des week-ends prolongés par-ci par-là… Si les algorithmes te demandent d’être constamment présent, c’est quand même essentiel de savoir s’arrêter de temps en temps, car tu reviendras reposé et plus productif ! Les pauses permettent aussi de se changer les idées, de renouveler ta créativité… et surtout, le travail n’est pas la vie. Même lorsque l’on est son propre patron, il faut savoir penser à autre chose.
Pendant ces moments, si tu as la possibilité de ne pas aller voir tes emails et couper tes notifications, c’est encore mieux !
Astuce : tu as toujours la possibilité de programmer tes posts. Si besoin, tu peux aller faire un tour quelques minutes par jour sur les réseaux sociaux pour répondre aux commentaires et aux messages.
Si tu veux faire un réel break d’une semaine sans travailler du tout, sans poster ni aller sur les réseaux sociaux, ne t’inquiète pas, ce n’est pas ça qui va annuler tout le travail déjà établi… Alors autorise-toi à le faire !
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