Faut-il se spécialiser en tant qu’illustrateur ?

Faut-il se spécialiser en tant qu'illustrateur ?

Article mis à jour : Décembre 2024

En tant qu’illustrateur freelance, t’es-tu déjà demandé s’il était plus pertinent de te spécialiser dans quelque chose de précis ou s’il valait mieux être illustrateur généraliste ? Ce sont les deux grandes approches qui existent pour définir son positionnement. Dans cet article, je t’explique ces deux stratégies.

Le couteau suisse de l’illustration

Le couteau suisse de l’illustration « aime tout ». Il veut dessiner au crayon, faire de la peinture, mais aussi du digital. Ou alors, il ne veut pas travailler « qu’avec de grandes marques » ou « qu’avec les particuliers ». Il veut proposer des motifs, mais aussi des illustrations publicitaires et des faire-part de mariage.

L’idée est de ne pas se fermer de portes, d’optimiser ses chances de trouver des clients. Parfois aussi, on ne veut pas abandonner quelque chose qu’on aime faire.

Si en théorie, cette stratégie t’apportera plus d’opportunités de collaborations, en pratique, ta communication va être plate, et tu ne vas pas vraiment te démarquer ni attirer les clients

Tu l’as compris, je te déconseille fortement cette approche. Déjà, en voulant ne te fermer aucune porte, tu te les fermes toutes. Si tu montres un peu de tout, ton message va être incohérent. En parlant à plusieurs types de clients, personne ne se sentira concerné. En bref, tu vas construire quelque chose d’énorme, qui ne va pas être efficace du tout.

En plus de ça, ce n’est pas parce-que tu ne proposes pas tel type de prestations que tu es obligé d’abandonner quoi que ce soit. Tu peux faire des tas de choses sans forcément communiquer dessus.

Enfin, aujourd’hui, pour vivre de ton activité d’illustrateur, il est plus que primordial d’être bon dans ce que tu fais. Et c’est plus facile quand on est spécialisé dans un domaine…

Illustrateur indépendant : pourquoi tu dois te spécialiser

Tu l’as compris, je te préconise totalement l’approche qui consiste à se spécialiser. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a de nombreuses façons de faire ça !

Tu peux opter pour un médium, à condition que ça ne soit pas trop large (ce n’est pas la peine de se spécialiser en « digital painting » par exemple…). Tu peux aussi choisir le secteur d’activité dans lequel tu veux évoluer (dans l’immobilier, dans l’automobile, dans le sport…), ou encore le type de clients que tu approches (les indépendants, les petites entreprises, les grosses boites, les particuliers…).

Ensuite, c’est sur cette spécialisation que tu vas pouvoir communiquer. C’est ça qui va te démarquer. Avec le temps, on se rappellera de toi, pour exactement ce que tu proposes.

À l’inverse, si un client a besoin de quelque chose de précis, quelque chose que tu proposes parmi une énorme bibliothèque de plein d’autres prestations, il y a peu de chances que ce client s’en rappelle.

Le dernier avantage de la spécialisation : en devenant expert dans un domaine précis, la valeur perçue de ton expertise est plus forte. Tu vas proposer un service de plus haute qualité, et ça va justifier des tarifs plus élevés.

La spécialisation est donc pour moi l’une des clés pour pérenniser son activité d’illustrateur ! Simplement, il faut bien choisir sa spécialisation. Ne la choisis pas au hasard, ou parce-que c’est la mode ! Pour être efficace et te permettre de vraiment trouver des clients, ta spécialisation et ton positionnement doivent être le fruit d’une vraie réflexion.

 

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